Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation
Actions sur le document
Vous êtes ici : Accueil / Loisirs / Tourisme / Gembloux et ses villages / Gembloux / Eléments visibles de la défense médiévale

Eléments visibles de la défense médiévale

Au Moyen Âge, Gembloux se situait à la limite de deux territoires rivaux, le duché de Brabant, auquel le bourg appartenait, et le comté de Namur. En 1152, Frédéric de Hohenstaufen, qui allait devenir l’empereur germanique Barberousse, autorisa la petite cité à s’entourer de remparts. Des substructions de fortifications antérieures à cette époque ont cependant été découvertes au pied du beffroi. Ces remparts présentaient une longueur approximative de 1 km et englobaient une superficie d’environ 7 ha dont trois étaient dévolus à l’ancienne abbaye bénédictine. Percés de quatre portes, ces remparts étaient flanqués de plusieurs tours et bordés de fossés. La défense de Gembloux se complétait par les tours des deux églises, l’une abbatiale et l’autre paroissiale, qui se dressaient au bord de l’éperon rocheux abritant le coeur historique du bourg. La tour de l’église paroissiale Saint-Sauveur - l’actuel beffroi - fut exhaussée au fil du temps pour des raisons de guet et de défense. De ces remparts subsistent de nos jours deux tours et un pan de mur qui flanquait la porte d’En-Haut. Après la désaffectation de l’église Saint-Sauveur au début du 19e s., la tour fut conservée comme beffroi.