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Sauvenière

Nombre d'habitants

2049

Superficie

1368 ha

Origine du nom

Le toponyme dérive de salvenerias indiquant un endroit sablonneux. Cette appellation est également attribuée à un quartier de Liège.

Habitants

Sauveniérois(e)

Situation géographique

Faisant partie de la Hesbaye namuroise, Sauvenière renferme plusieurs bas-plateaux à l’épaisse couche de limon. Ils sont entaillés par l’Orneau qui traverse la localité d‘est en ouest et de son petit affluent, le Baudecet.
Sauvenière contient aussi le sable bruxellien du Tertiaire.
L’altitude varie dans le village de 142 mètres à la sortie de l’Orneau, vers Gembloux, à 172 m50 à sa limite méridionale, au lieu-dit La Peau de Chien formant l’intersection de la localité avec Grand-Leez et Lonzée.
Sauvenière appartient intégralement au bassin de la Meuse.
Accès : par la nationale 29 Charleroi-Tirlemont, l’autoroute E 411 (sortie Thorembais-Saint-Trond) par les lignes TEC 32 Namur-Gembloux (arrêt au lieu-dit Moulin Michaux) et 148 a Gembloux-Landen (arrêt sur la nationale 29).

Historique

La chaussée romaine menant de Bavay à Cologne passe à l’ouest de Sauvenière. Des témoignages de l’époque gallo-romaine ont été retrouvés, dans la localité, le long de cette artère antique. A proximité de l’ancienne gare de Sauvenière furent découvertes, en 1898, les ruines de la villa d’Arlansart. De moyenne importance, elle datait de l’époque des Antonins (96-192) et a été détruite par un incendie dû probablement aux invasions germaniques des IIIe et IVe siècles.
Au moyen-âge, Sauvenière se retrouva dans la terre de Gembloux qui fut officiellement érigée en comté au cours du XVIe s. L’abbé de Gembloux y exerçait donc la haute justice.
Comme toutes les localités de la région de Gembloux, Sauvenière souffrit des guerres menées dans la seconde partie du XVIIe siècle par Louis XIV. En 1692, lorsque ce monarque français alla s’emparer de Namur, l’aile gauche de l’armée française occupa Sauvenière.
A la suite de la Révolution Française et de l’annexion des anciens Pays-Bas Autrichiens à la France en 1795, Sauvenière devint une commune indépendante du département de Sambre-et-Meuse. Le village perdit cette qualité, par son intégration à Gembloux, lors de la fusion des communes du 1er janvier 1965.

A voir

L’église paroissiale Sainte–Foy a été bâtie, durant la première moitié du XVIIIe s., sous l’abbatiat de Pierre Dumonceau, prélat de l’abbaye bénédictine de Gembloux.
Elle succéda alors à une église primitive dont il demeure quelques vestiges.
L’édifice a subi de profondes modifications vers 1837. La tour d’origine romane est englobée dans les bas-côtés et comporte quatre niveaux cantonnés de chaînages des XVIe et XVIIe siècles.
A l’extrémité méridionale de Sauvenière, le château-ferme de Liroux s’élève à l’emplacement d’une villa déjà connue comme propriété de l’abbaye de Gembloux dès la fin du XIIe siècle. L’ensemble regroupe des bâtiments essentiellement du XVIIIe s., à l’exception d’un logis bas de la 1ère moitié du XVIIe s et d’une aile néo-classique de la ferme datant de la 1ère moitié du XIXe siècle.

Dans la campagne de Liroux, la chapelle Notre-Dame de Lorette fut construite en style néo-classique au début du XIXe siècle. Son abside prend la forme semi-circulaire. La porte centrale à linteau droit est encadrée par des passages échancrés permettant de faire le tour de l’édifice.

Folklore

Les Vis Tchapias

Sauvenière