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Retour sur la rencontre réseau Caravane du 15 octobre

Le projet « Caravane, le réseau qui roule » a pour habitude de réunir une à deux fois par an les personnes actives dans les services et projets sociaux gembloutois. Ces rencontres permettent aux professionnels et bénévoles de mieux se connaitre personnellement, de mieux cerner les contours des missions et des projets des autres membres du réseau et donc in fine de mieux interagir par la suite au bénéfice des publics.

Le 15 octobre dernier, une septantaine de participants du CPAS, de la Ville, du Groupe Alpha Gembloux, de la Maison Croix-Rouge, d’Imagin’AMO, de la Régie des Couteliers, du Conseil des Aînés, du Service Entraide Migrants, de CORSADE, de l’Agence Locale pour l’Emploi, du Service de Santé Mentale de Gembloux et de la Maison Médicale de l’Harton étaient présents.

Des collaborations en réseau qui permettent d’être plus résilients

La rencontre fut l’occasion de mettre en lumière les résultats du projet Caravane mais aussi les impacts indirects du travail en réseau, révélés notamment pendant la crise.

Le comité de pilotage Caravane a également présenté un nouvel outil collaboratif et évolutif, « la roue des infos Caravane », créé suite à la précédente rencontre de décembre 2019. Le document comprend des questions types des publics sur diverses thématiques (santé, social, éducation – formation, emploi, culture – loisirs, sport, logement et solidarité) ainsi que des infos sur les services et projets du territoire.

Fidéline DUJEU, auteur du recueil de récits gardant une trace des balades collectives, a ensuite présenté son œuvre ainsi que l’exposition photographique qui l’accompagne.

Finalement, les participants, répartis en groupes, ont échangé en tables rondes sur leurs propres ressentis et sur les difficultés des publics, notamment en lien avec la crise COVID, mais aussi sur l’importance du lien social pour la santé mentale et la force d’un réseau.

Ces échanges ont ensuite été synthétisés de manière créative sur des panneaux pour pouvoir être partagés plus largement avec les autres participants mais aussi avec les autorités et les citoyens.

L’expression des ressentis des travailleurs et bénévoles de l’action sociale
 

La période que nous avons traversé et que nous traversons encore actuellement avec la crise sanitaire et ses multiples impacts ne laisse clairement personne indifférent. Les groupes ont tous laissé leur créativité exploser pour représenter ce qui ressortait des tables de parole de manière colorée, chargée et énergique.

Dans la majorité des créations, nous retrouvons du fil qui symbolise, point très positif, le réseau et les liens qui ont pu être maintenus entre les personnes et entre les projets à travers cette période.
Nous pouvons également noter dans toutes les créations des éléments qui indiquent une certaine souffrance des travailleurs sociaux ainsi que la souffrance des bénéficiaires : mal-être, isolement, dépression.

Notons également que dans tous les posters, des éléments positifs ressortent : le retour aux choses simples, les activités au grand air, les liens familiaux, un autre rapport au temps, le rêve.Mais aussi des représentations d’actions de solidarité, ce qui met bien en lumière que nous sommes capables, dans un réseau comme le nôtre, individuellement et collectivement dans nos institutions, de faire preuve d’une grande résilience par rapport à ce qui nous arrive. De rebondir, d’être créatifs, de créer des choses nouvelles, de se réinventer (balades collectives, projet partenarial de colis alimentaires…).

Des mêmes images du photolangage et des symboles ont parfois été utilisés à plusieurs reprises dans les panneaux des groupes.
Les mains symbolisant la solidarité et l’entraide (entre collègues, dans le réseau, entre citoyens).
Le ras-le-bol, les masques sur le visage, le télétravail.
Des petits cœurs.
Des plumes symbolisant la légèreté dont on a besoin aujourd’hui mais qui a pu être trouvée en chacun de nous pour avancer et innover pendant cette période et aussi dans un groupe pour dire qu’on se sentait tellement essoufflés qu’on se sentait « plumés » …
Notons également dans plusieurs affiches la symbolisation de l’incompréhension face aux règles et messages contradictoires et la symbolisation du système : le roi des jeux d’échecs, l’insigne police en Légo et du sentiment pour certains d’être réduits à l’état de mouton. Dans nos institutions, on se questionne quant à savoir si on doit devenir des instruments des décisions de l’état à travers notre travail social ? Est-ce notre rôle ?
Nous retrouvons également dans beaucoup d’images la notion de charge mentale, de stress, de frustration (télétravail, le tout à distance, des cours de FLE en virtuel…) et du casse-tête pour inventer des manières de faire du social sans contact…

Le ras-le-bol est clair, nous avons besoin et envie d’aller vers autres choses !
On repère d’ailleurs dans certains panneaux des perspectives pour l’avenir : la poursuite du travail en réseau, la symbolisation d’une épicerie mobile…

En route !